Lancement du projet « Goma notre maison commune «

Dans l’esprit de la lettre encyclique du Pape François « Laudato Si », l’Université Catholique la Sapientia Goma et CAFOD lancent ce 20 juillet 2022 le projet  » Goma notre maison commune »

Tout au long du premier panel de la journée scientifique qui lance cette activité dans l’amphithéâtre de l’UCS-Goma et tout en expliquant la quintessence de l’encyclique, quatre interventions d’appel à la prise de conscience et la responsabilité commune viennent de se dérouler tour à tour.

Au compte de la CAFOD, Monsieur Eddy Makila, chargé de programme de cette organisation a exposé la vision de l’écologie intégrale. La vie a commencé bien avant et la réflexion à la lumière de « Laudato Si » vient nous rappeler que nous n’avons pas seulement de problèmes mais aussi de solutions. Pour la cause de l’écologie, nous ne devons mettre personne à l’écart parce que ceux qui dirigent doivent écouter ceux qui n’ont pas la chance d’exprimer leurs opinions et ceux qui ont de connaissances théoriques doivent se concilier au savoir pratique et savoir-faire de ceux qui en ont les moyens.

Faisant parler son cœur loin de la précision de technicien de projet, le Professeur Abbé recteur de l’UCS-Goma, Innocent Nyirindekwe a fait une présentation générale de « Laudato Si ». Pour lui-même, les paroles de l’hymne national de la RDC rappelle que notre environnement, notre sol n’est pas seulement nôtre. Nous devons peupler ce sol et en assurer la postérité. Pour rendre opérationnel l’idée, l’abbé recteur demande aux étudiants de mener une idée de corrélation entre le Debout congolais et Laudato Si.

Parlant de la conception néotestamentaire de l’écologie intégrale, la Professeur Véronique Kavuo de l’ULPGL-Goma a montré comment la bible du début à la fin appelle à la protection de l’environnement. L’homme est responsable de l’environnement que Dieu lui a confié dans le livre de Genèse. Au bout l’Apocalypse nous attend pour un jugement de la gestion de ce bien précieux et commun.

Le Docteur Abbé Boniface Ntaganira a conclu ce premier panel. Son grand appel est de servir avec amour.

La Lecture philosophique de « Laudato Si », L’éducation et l’écologie intégrale ; et Communication et écologie intégrale ont constitué le deuxième panel et ont exposés successivement l’Assistant Abbé Luanda Gabriel, le Dr Roger Binzaka et le C.T. Aimé Butotima.

Nous focalisant sur le dernier présentateur, le CT Aimé Butotima comme c’est de lui qu’il s’agit, clarifie qu’en ce moment où l’homme est victime de l’exploitation exagérée et abusive de l’environnement le communicant doit rappeler, conscientiser l’homme à vivre et à communiquer le nouveau comportement à vivre dans ce monde en mutation.

S’adressant aux étudiants, surtout de la filière de Sciences de l’information et de la Communication, il invite ses étudiants à aider l’humanité non seulement à prévenir ce qui va arriver mais aussi à comment se tenir et ne pas continuer à endommager davantage l’écologie. Pratiquement, toutes les techniques de communication doivent être mise en œuvre par une cohorte d’activités de vulgarisation pour le bien-être écologique et social.

Et le troisième et dernier panel a reçu sur scène les interventions suivantes : Approche paysage dans la gestion durable du PNVi par Dr Bulambo Milenge, Dimensions économiques de l’écologie intégrale présentée par le Dr Abbé Jean Bosco Havuma, in fine Paix et écologie intégrale : défis et perspectives par le Doctorant Philippe Banzi.

Les conflits reposent sur l’incompatibilité de besoins : Les humains et l’environnent. Dans ce cas d’espèce la paix serait une situation qui permet aux humains et à l’environnement de satisfaire leurs besoins souffle le Doctorant Philippe Banzi.

« La paix et l’écologie intégrale ne sont pas l’affaire d’un groupe. C’est l’affaire d’un réseau d’interdépendance de différents domaines de la vie. Pour y aboutir il faut comprendre le contexte du déploiement de conflit, la relation humain et l’environnement, la transformation de l’attitude des humains face à l’environnement. Ainsi une paix écologique est possible grâce à la connaissance et la volonté de l’humain à faire cette paix. Les finances et autres sont des éléments secondaires » pense le chercheur en résolution durable de conflits.

À la fin de 3 panels à 10 exposés de ce jour, la journée scientifique a été clôturée par un appel vibrant du vice-recteur aux affaires académiques de l’UCS-Goma. Dans ce speech de conclusion, le CT Honoré Kajugujugu recommande aux panelistes de produire chacun une synthèse qui pourra paraître dans la revue universitaire. Aux organisateurs, de reprendre toutes les interventions en format livre pour les générations montantes parce que les paroles s’envolent et les écrits restent.

Ce projet pilote « Goma notre maison commune » s’étend jusqu’au mois de décembre 2022 par de rencontres de différentes couches sociales pour que la protection écologique de Goma soit une affaire de tous. L’on ne doit pas seulement se fier aux actions de l’homme politique mais unir tous les domaines de la vie pour répondre aux besoins de l’environnement et des habitants.

Cellule de communication